vendredi 30 novembre 2018

Un voleur démasqué

30 novembre 2018


Nous ne voyons quasiment plus d'oiseaux. Là où jusqu'à l'année dernière (et malgré une baisse déjà significative des effectifs) il en tournait jusqu'à une cinquantaine, nous sommes bien heureux si nous en voyons trois ou quatre en même temps.
Or les boules de graisse disparaissent à toute allure. Mystère...
Mais nous avons fini par apercevoir le coupable. Le voici.







vendredi 5 octobre 2018

La forêt s'agite

5 octobre 2108

La saison du brame bat son plein. Les déplacements des bêtes sont plus rapides, les conflits plus fréquents, et les raires retentissent, parfois toute la nuit. Les affuts sont longs, douloureux pour les dos, et même quand des heures passent sans qu'une bête ne vienne nous rendre visite, il reste cette ambiance incroyable, faite des milliers de bruits de la forêt, et du spectacle sons et lumières du soleil jouant dans les feuillages, et étalant ses milliers de spots sur les feuilles tombées à terre.
Nous avons l'impression de voir plus de cerfs que de biches. En tout cas, les animaux restent beaucoup en sous-bois. Ceci limite forcément les chances de rencontres si comme nous, on évite de pénétrer dans leur domaine, et on se contente de les attendre en lisière des clairières.

Jeune cerf à la pointe du jour
Cerf à la souille
L'apparition du seigneur de la forêt, une émotion à chaque fois...



Une visite de l'écureuil

1er octobre 2018

Des écureuils nous font régulièrement une petite visite. Ils viennent cueillir des noisettes, ou chaparder les noix que nous leur donnons. A chaque fois, je tremble, car les chats du quartier sont en embuscade. Heureusement, les petits diables roux privilégient les itinéraires aériens !



vendredi 28 septembre 2018

Un cerf un peu cassé

26 septembre 2018

Une journée plutôt décevante. Toujours aussi peu de biches. Nous avons vu quelques cerfs de très loin, et en rentrant, celui-ci qui a dû se casser les bois dans un combat.
Quelques raires le matin et le soir, mais rien dans la journée. Les souilles sont toujours aussi sèches...




samedi 22 septembre 2018

20 minutes dans la salle de bains !!!

Vendredi 21 septembre

Une deuxième longue journée d'affut...
Premier affut au bord d'une clairière, où la seule visite que nous aurons sera celle d'une queue rousse.
Enfin, si, il y aura bien deux biches, mais sur un fond de terre pas terrible, et bien à l'ombre.
Nous entendons tout de même quelques raires.


Deuxième affut près d'une souille (la même que mardi, et où malheureusement, il fait très sombre).
Le premier visiteur sera un chamois. Il ne se roulera pas dans la boue, mais sentira longuement tous les arbres du quartier, puis la souille elle-même. Au total, 20 minutes pour faire 100 mètres. Quand les animaux ont la paix, ils ont un rythme de vie super cool.




Le deuxième visiteur est un cerf 10 cors. Comme le précédent, il ira se souiller dans une ornière invisible depuis l'affut, et où il reste un peu de boue liquide. Hélas, il est impossible pour nous de nous cacher à proximité. Par chance, il viendra tout de même à la "vraie" souille qui en raison de la sécheresse, commence à ne plus en être une du tout.
De nos observations depuis quelques années déjà, nous notons qu'un cerf passe environ 20 minutes dans la souille (d'où le titre de l'article), et que ses activités consistent à boire un coup, se coucher un moment, taper des sabots, puis se rouler et s'imprégner les bois de boue.



jeudi 20 septembre 2018

Premier cerf

18 septembre 2018

Deuxième tentative en forêt et neuf heures d'affut dans la journée. Inutile de dire qu'à la fin, il devient difficile de se déplier !
Heureusement, la récompense est arrivée. J'ai fini par entendre du bruit : des pas lourds, avec pas mal de branches cassées. Je m'attendais à voir arriver un ramasseur de champignons, mais ce fut une bonne surprise : un beau cerf 12 cors. J'ai cru qu'il allait me snober car il a traversé la souille sans s'y arrêter. Il est allé boire et se coucher dans une flaque d'eau séjournant dans l'ornière laissée par un tracteur forestier. De mon affut, je ne voyais qu'un tout petit morceau de ses bois. Par chance, il s'est ravisé, puis est revenu à la souille. Au total, il a pris ses aises 20 minutes devant moi, puis il est reparti comme il était arrivé, c'est à dire plutôt bruyamment pour un cerf.

Pendant 5 minutes, je n'ai vu que ça !

Il est très rare de pouvoir observer aussi bien la ramure. Ici, 12 cors, sans ambiguïté.


dimanche 24 juin 2018

Bambi et autres petites bêtes...

24 juin 2018

Une sortie en forêt très sympa avec de belles rencontres.
Tout d'abord, nous nous posons dans un coin où nous avons repéré que des chamois ont leurs habitudes le matin. Cachés derrière un muret, nous en observons un brouter un bon moment.


Tout d'un coup nous voyons un renard sortir du bois et se diriger dans notre direction...


Une petite pause pipi (ou caca ?)

Il approche tellement qu'il finit à quelques mètres de nous, et le voici qui escalade le muret ! Nous nous trouvons alors nez à nez. Inutile de vous dire que c'est la dernière photo. Il a filé ensuite...



Plus tard, en suivant les sentiers forestiers, nous apercevrons quelques biches.


Puis nous nous posons sur un tronc d'arbre couché. Nous avons juste une "burqa" camouflage sur le dos, et voici qu'un faon surgit face à nous entre deux arbres. Nous resterons exactement 18 minutes à nous dévisager avant qu'il ne s'éloigne. Nous étions peut-être les premiers humains qu'il avait rencontrés.




Nous nous demandions comment un faon aussi jeune pouvait se balader seul, mais en fait, sa mère était à une centaine de mètres en train de brouter dans une clairière.

samedi 12 mai 2018

En forêt dans le Vercors

12 mai 2018

Le Vercors étant à peu près sorti des nuages, nous ne laissons pas passer l'occasion d'une longue balade en forêt. Nous sommes plutôt dépités de voir si peu de traces de bêtes. L'hiver a-t-il été très rude, les animaux n'ont-ils pas encore pris leurs quartiers des beaux jours ?
Nous apercevrons néanmoins une laie et sa ribambelle de marcassins, une biche suitée, un renard, et deux chamois. C'est peu...
Côté fleurs, les orchidées sont là, les gentianes aussi, et il reste encore quelques rares jonquilles en fleurs dans les sous-bois.
Les sangliers ont labouré le sol des clairières à un tel point qu'il devient difficile d'y marcher sans se tordre les chevilles.






Une biche suitée passe furtivement. Elle est en train de perdre son pelage d'hiver.



Il y a quelques sapins géants au milieu de la hêtraie.