vendredi 13 mai 2011

La montagnette (Vallon de Combau)

Mercredi 11 mai 2011

Encore une virée au vallon de Combau, pour grimper au sommet de la Montagnette. Il y a toujours beaucoup de fleurs, même si la sécheresse commence à griller la pelouse bien avant l'arrivée des troupeaux.

Peu après le départ, nous quittons le chemin et obliquons vers la gauche, grimpant dans la forêt. Nous montons jusqu'à nous trouver au niveau des éboulis sous la falaise de la Montagnette. Ensuite, nous marchons à l'horizontale, en balcon au dessus du vallon. Nous aurons quelques ravins à traverser, dont un encore enneigé, mais la fin du parcours devient très agréable car elle se passe sur un replat herbeux.

Nous avons une belle vue du vallon de Combau avec au premier plan la cabane de l'Essaure, le pas de l'Essaure, et au fond, le Mont Aiguille.


Vue sur le col du Creuson et la ligne de crête qui domine le col de Lus la Croix Haute depuis une vire sous la Montagnette. Cette photo est un assemblage de deux vues à l'aide du logiciel gratuit Hugin.

Il ne reste plus grand chose à monter pour nous retrouver au sommet de la Montagnette. De là-haut, la vue est à 360 degrés sur le plateau.
Et voici le vallon de Combau vu du sommet. Nous avons attendu 3/4 d'heure en espérant que le soleil illuminerait un peu mieux la ligne de crête de la Montagnette et le vallon, mais en vain.

A la descente, nous nous arrêtons pour photographier des fleurs.
Celle-ci, très délicate, doit être du lin des Alpes, mais ça reste à confirmer.
Lin des Alpes

Anthyllide des montagnes
Androsaces velues. Ces fleurs sont minuscules, mais magnifiques vues de près.
Androsace velue
J'ai trouvées amusantes ces trois gentianes bien alignées les unes sur les autres dans un creux de rocher.
Gentiane de Koch
Au retour, nous sommes passés par le lapiaz sur lequel nous avions rencontré notre traquet motteux.
Il était fidèle au rendez-vous.
Traquet motteux
Châtillon en Diois est un point de départ idéal pour de nombreuses randonnées sur le sud du Vercors. En cette saison, le camping est très calme, et les habitants, amoureux de leur région, sont ravis de donner leurs conseils.
Cependant, les vacances sont terminées. Il y aura donc beaucoup moins de messages sur mon blog dans les semaines à venir...

lundi 9 mai 2011

Nuit à la cabane de l'Essaure (vallon de Combau)

8-9 mai 2011 : Nuitée à la cabane de l'Essaure

Nous partons dans l'après midi, les sacs bien chargés (5 litres d'eau) pour passer la nuit à la cabane de l'Essaure, et nous balader en liberté sur le plateau le lendemain.

Même chargés, la montée au vallon de Combau est agréable.


Nous voici au refuge. A nous le coucher de soleil dans la montagne.



J'espérais voir l'Obiou tout rose. Ce ne sera pas le cas, la faute à quelques nuages mal placés. Nous profiterons néanmoins des belles lumières du soir. La végétation a bien changé par rapport à la semaine passée : les tulipes sont ouvertes, mais la pelouse commence à jaunir.
Tulipe sauvage
Avec la lumière du soir, les tulipes resplendissent.
Tulipe sauvage
Les ombres s'allongent, et les mouvements du terrain se révèlent.

Un nid de chenilles que je n'ai pas envie d'aller caresser.

Pour rien au monde, je ne passerais une soirée au Fouquet's, mais ici, c'est autre chose...
La salle à manger.

La chambre.

La terrasse.

Au petit matin, ayant étrenné un nouveau duvet qui s'ouvre aux pieds, je découvre le plaisir d'aller faire un tour dans l'air glacial en emmenant le lit avec moi. Génial !

Nous allons nous balader sans but précis ensuite, nous laissant guider par l'inspiration du moment, et nous posant souvent.  Nous nous retrouverons à la croix du Lautaret où nous ferons demi-tour. Très peu de photos de paysage, car je n'ai pris que le télé-zoom.

Nous verrons sept chamois, dont cette maman et son petit,

les inévitables marmottes,

et un traquet motteux coopératif.
Traquet motteux
Nous verrons aussi quelques merles à plastron et un monticole de roche que nous ne parviendrons pas à photographier.

Et toujours ces étendues semi-désertiques...

jeudi 5 mai 2011

Archiane, montée sur le plateau

Mercredi 4 mai 2011

Une balade au départ du cirque d'Archiane. La voiture est garée au parking d'Archiane. Le site est splendide. On est entouré de falaises gris bleuté ou ocre. Impossible de faire une photo significative tellement le site est grandiose. L'appareil ne peut en capter que de petits bouts.
Nous remontons le chemin de la combe de l'Aubaise jusqu'au carrefour des quatre chemins, puis nous bifurquons vers la gauche pour attaquer le pierrier qui donne accès au plateau. La pente est rude, mais le chemin très bien tracé, si bien que les presque 1000 mètres de dénivelée s'avalent assez bien. Finalement, le chemin est plus désagréable vers le bas.
La combe de l'Aubaise

Nous allons bientôt bifurquer sur la gauche.

Ca y est, nous sommes sur le plateau. Nous posons les sacs pour casser la croûte, mais nous sommes alertés par des chocs et des chutes de pierres au dessus de nous.

C'est un jeune bouquetin qui en harcèle un gros.

Le gros demeure fort calme. En fait, le jeune doit jouer au petit caïd.

Petite séquence où le petit attaque le gros :



Au bout d'un moment, le jeune se calme, et le groupe de bouquetins se couche sous les pins pour la sieste.
Nous les laissons pour continuer un peu sur le plateau. Le paysage est étonnant, et on nous a assurés que, malgré les prodiges réalisés par Monsanto, personne n'est encore arrivé à faire pousser des salsifis dans le petit coin de campagne ci-dessous.

Un peu plus loin, au-delà du plateau on voit le mont Aiguille et le Grand Veymont. Cette ambiance des hauts plateaux est réellement émouvante. On n'a pas l'habitude en France de ces paysages sans routes, sans villages. On se sent petit dans la nature. Ceux qui s'aventurent dans ce désert doivent savoir être réellement autonomes...

Le zoom à fond, et voici à peu de choses près ce que je vois dans les jumelles : le mont Aiguille, et la bergerie du Jas Neuf.

Demi tour, non sans avoir été survolés par un vautour. Au retour, nous retrouvons nos bouquetins à peu près au même endroit. Le jeune s'est calmé, et il sont en train de paître.

Nous retrouvons la combe de l'Aubaise dans laquelle le soleil a changé de versant.

En bas de la descente, nous ferons le détour par le sentier "pédagogique". Il chemine le plus souvent en forêt, mais nous a permis de voir des vautours au nid dans la falaise.

mardi 3 mai 2011

Vallon de Combau

Lundi 3 mai 2011

Nous partons pour une randonnée sans but précis, mais sur le vallon de Combau. Le vallon de Combau est un site enchanteur, verdoyant, et couvert de fleurs. Vers la partie haute, il offre une vue superbe sur le mont Aiguille.
C'est de plus une randonnée tranquille avec des pentes très douces.


Orchis sureau jaune
Orchis sureau rouge

 Au pas de l'Essaure, on découvre pleinement le mont Aiguille.

La Montagnette vue depuis le pas de l'Essaure.

Vue vers le bas du vallon, alors que nous commençons à suivre les crêtes vers le nord, en direction de la tête Chevalière.

Nous rencontrons des gentianes albinos.
Gentiane printanière albinos

Le paysage de la réserve-terrain-militaire. C'est un désert fréquenté par quelques randonneurs, les bergers, et les explorateurs et la barbouserie à l'entraînement...

Les falaises et ravines qui dominent Chichilianne ne donnent pas envie de s'y aventurer.




Petite marmotte sur fond de Mont Aiguille.

Nous approchons de la tête Chevalière. Peu avant le sommet se trouve une mare.

De la tête Chevalière, on voit très bien le Grand Veymont, l'Aiguillette, le le Mont Aiguille.

A la tête Chevalière. Au fond, la montagne de Glandasse.

La solitude des hauts plateaux.


Nous allons faire demi-tour ici, a la tête Chevalière. Un petit salut au Mont Aiguille, puis nous plongeons vers le milieu du plateau, en direction de la bergerie de Chamousset.

A nos pieds, le pas de l'Aiguille.

La plaine de Chamousset.

La bergerie de Chamousset.

Nous redescendons sous le col du Creuson.
Nous nous poserons un long moment, à observer l'activité des marmottes.





Poursuivant la descente, nous approchons de la cabane de l'Essaure.
En bas de la photo, deux marmottes gardent les lieux.

Elles ne sont pas très farouches.

A notre retour, les tulipes qui étaient complètement fermées le matin commencent à s'ouvrir.
Tulipe sauvage